Nicolas Roll

Green Beam Architectes
Architecte à Genève
Contactez-nous

Nicolas Roll, architecte écologique près de Genève

Architecte diplômé basé à Genève et passionné de navigation à voile depuis mon enfance, j’ai toujours cherché à découvrir de nouveaux horizons, que ce soit à travers des cultures différentes ou en relevant des défis professionnels. Mon parcours m’a amené à jouer un rôle clé dans plusieurs fondations genevoises, notamment en tant qu’ancien président et membre fondateur du Conseil de la Fondation Immobilière de l’Etat de Genève Emma Kammacher, gérant 1 200 logements sociaux, ainsi qu’en tant qu’ancien président de la commission des travaux de la Fondation des Maisons communales de Vernier.

En 2019, j’ai fondé Green Beam Architectes, un cabinet situé à Versoix, près de Genève. Notre équipe, composée notamment de ma fidèle collaboratrice Mme Letitia Do Rego, également architecte HES, travaille en parfaite harmonie avec moi depuis plus de 8 ans. Sa sensibilité féminine complète ma vision technique !  Nous partageons une vision commune : créer des projets architecturaux qui respectent l’environnement tout en étant fonctionnels, esthétiques et adaptés à nos clients.

Parcours professionnel

1989 – 2020

  • Atelier d’Architecte Nicolas Roll, Genève : Fondateur et architecte indépendant, inscrit comme mandataire professionnellement qualifié en Suisse
  • Professeur des techniques du bâtiment au CEPIA
  • Associé et professeur à l’Atelier Hermès SA, école professionnelle de design et d’architecture d’intérieur
  • Architecte-technicien chez Pierre Camoletti
  • Architecte-technicien chez Joseph Cerutti
  • Architecte-conseil d’Incobuild, entreprise générale active dans la recherche de méthodes constructives pour les pays en développement
  • Architecte Senior développeur auprès de Arcilla-Immo
  • Création de Green Beam Architectes en 2019

Formations et diplômes

2002 – 2003

  • Diplôme postgrade HES SO : Rénovation des bâtiments et énergie

1983 – 1988

  • Ecole d’ingénieur, Genève
  • Diplôme architecte ETS – Haute Ecole Spécialisée HES SO

1970 – 1976

  • Apprentissage de dessinateur-architecte : Bureau Atelier Hermes
  • Ecole des arts décoratifs, Genève
  • Architecte d’intérieur
Pour en découvrir davantage sur ma personnalité, je vous invite à lire mon interview réalisée par Jean Vuilleumier en 2010
Reportage (Jean Vuilleumier 2010)

M. Roll, vous êtes architecte genevois actif dans cette profession depuis de nombreuses années, vous avez réalisé de nombreux projets, et pourtant, vous êtes resté relativement discret. Pourquoi avez-vous choisi de ne pas rechercher la notoriété ?

Les trompettes de la renommée sont bien mal embouchées ! La notoriété n'est pas une fin en soi. Pour moi, ce qui compte, c'est le travail bien fait et la satisfaction des clients, pas la reconnaissance publique. La renommée peut parfois détourner de l'essentiel, qui est de créer des espaces qui répondent aux besoins de ceux qui les habitent.

Vous avez un long parcours en tant qu'architecte. Quand avez-vous su que vous vouliez exercer ce métier ?

Très tôt, en réalité. Je me souviens d'un incident à l'école primaire, où l'institutrice nous avait demandé de dessiner une maison. J'avais dessiné une maison avec un toit plat et j'ai reçu une mauvaise note. Cela avait beaucoup plu à mon père. J’ai mis longtemps à savoir que ce n’était pas le zéro mais l’originalité qui lui avait plu. Cela m'a encouragé à explorer cette voie, même si, à l'époque, je rêvais aussi d'être astronaute.

Votre père, qui était un artiste peintre reconnu, a-t-il influencé votre choix de carrière ?

Mon père ne m'a jamais vraiment appris à dessiner ou à peindre, mais il m'a appris à observer le monde avec attention. Il m'a initié très jeune aux œuvres des grands maîtres comme Caravaggio, Rembrandt, Cézanne ou encore Dali, ce qui m'a donné une solide base artistique. Quelle est meilleure école que celle des Maîtres ? Avec Vitruve, Michelangelo et Palladio, j’ai appris à composer en trois dimensions. Il admirait également des architectes comme Le Corbusier, ce qui a sûrement eu un impact sur moi.

Comment votre passion pour l'architecture s'est-elle développée ?

En fait, c'est à l'adolescence que cette passion a vraiment pris forme. À 15 ans, j'étais un élève médiocre, et mon père a eu l'idée de me placer en apprentissage dans un bureau d'architecte. Cette expérience a été révélatrice : j'ai découvert le monde professionnel, les responsabilités, et j'ai adoré ce que je faisais.

Vous avez travaillé avec Pierre Camoletti, l'un des derniers architectes d'une lignée renommée. Quel souvenir gardez-vous de cette collaboration avec ce maître ?

Pierre Camoletti n'aurait jamais accepté qu'on l'appelle "Maître". J'étais encore apprenti chez Hermès lorsque nous avons collaboré sur plusieurs projets, dont la façade de la Caisse d’épargne à la Corraterie. Ce bâtiment a provoqué un scandale à l'époque, mais il était en avance sur son temps. C'était une période d'apprentissage intense pour moi, et j'ai énormément appris à ses côtés. 

Ce bâtiment a été modifié par la suite. Qu'en pensez-vous ?

Malheureusement, il a été transformé en un édifice assez banal, une espèce de gros appareil électro-ménager ce qui est regrettable. Camoletti avait une vision avant-gardiste qui n'a pas été respectée, et c'est une perte pour l'architecture genevoise.

Vous avez mentionné que l'architecture est un métier où il est difficile de se faire des amis. Pourquoi ?

Dans ce métier, nous sommes avant tout des concurrents. Les relations peuvent être cordiales, mais il y a toujours une part de compétition. L'important est de rester fidèle à ses principes et à sa vision.

Après vos débuts prometteurs, quel a été votre parcours ?

Il n’y avait plus de travail dans les bureaux d’architectes, j'ai eu une période de vagabondage, où j'ai exercé divers métiers, notamment menuisier, chauffeur de taxi, et même décorateur de théâtre. Cette diversité d'expériences m'a beaucoup enrichi et m'a permis d'aborder l'architecture sous différents angles. 

Le théâtre semble être un point commun avec votre père. Pouvez-vous en dire plus ?

J'ai travaillé au Grand Théâtre et é la Comédie de Genève, mais plutôt en tant que régisseur de scène et assistant metteur en scène. J'ai eu la chance de collaborer avec des artistes talentueux comme Laurent Terzieff, Robert Hossein et Raymond Devos etc.. Cette période a été marquante pour moi, car elle m'a permis de comprendre l'importance de la mise en scène et de la scénographie, des éléments qui influencent encore ma manière de concevoir l'architecture. 

Vous avez finalement décidé de revenir à l'architecture. Pourquoi ?

L'architecture est toujours restée ma véritable passion. Lorsque j'ai eu l'opportunité de revenir chez Pierre Camoletti, je n'ai pas hésité. Il m'a vraiment appris les bases de ce métier. Nous dessinions tout à la main, nous calculions les structures, et nous passions des heures à discuter de nos projets. C'est avec lui que j'ai réalisé certains de mes meilleurs travaux. 

Vous avez créé votre propre atelier en 1989. Comment décririez-vous votre style architectural ?

Je ne dirais pas que j'ai un style particulier. Mes projets sont le reflet des besoins de mes clients, et je m'efforce toujours de respecter leurs souhaits. Chaque projet est unique, et c'est ce qui rend ce métier si passionnant. Parfois, mes projets sont reconnus pour leur originalité, mais je préfère que ce soit le client qui soit satisfait avant tout. Récemment on m’a affligé d’un Roll’s touch.. ! Mes projets sont tous différents mais ils viennent du même cœur. 

Vous avez récemment créé une nouvelle structure, "Green Beam Architectes". Comptez-vous continuer longtemps à travailler ?

Absolument. La retraite n'est pas un état qui m'attire. J'aime mon métier et je continue d'apprendre chaque jour. Tant que j'aurai des projets stimulants et des collaborateurs qui me comprennent, je continuerai à travailler. L'architecture est un domaine où l'expérience est précieuse, et je crois que je deviens meilleur chaque jour. Pour être comblé, il manque des autorités souples et moins méfiantes, j’y travaille. 

Vous mentionnez des défis avec les autorités locales. Pouvez-vous nous en parler ?

Quand on présente un nouveau projet, quel qu’il soit, où que cela soit, l’architecte est d’abord soupçonné de chercher à tricher, à enfreindre les lois. Si le projet est un peu hors normes, les autorités pensent qu’il est de leur devoir de réfréner la créativité (ils appellent cela la fantaisie) de l’architecte. On doit rentrer dans les rangs, en Suisse, on n’aime pas ce qui "dépasse". Quand un bâtiment est moche, c’est l’architecte qui est critiqué alors que c’est l’armada des fonctionnaires et des lois passéistes qui sont coupables. 

Pour conclure, avez-vous des modèles ou des influences dans le monde de l'architecture ?

Je cherche à y voir clair dans le brouillard infini de la connaissance humaine. Mes modèles en architecture, (mais je change d’avis assez fréquemment) sont : Renzo Piano, Andrea Palladio, Zaha Hadid, Antonio Gaudi, Franck Gerry (j’ai pleuré d’émotion en visitant le Guggenheim de Bilbao) et tous les anonymes Compagnons et Maîtres bâtisseurs de cathédrales qui ont mis, modestement leur pierre au Temple de la Connaissance. 

Pour en savoir plus sur le cabinet d’architecture Green Beam Architectes, n’hésitez pas à contacter Nicolas Roll au 079.354.16.95.