Tannay sur Léman

Notre projet tire son essence de l’origine du lieu, Tannay vient de “tan” qui veut dire “chêne” en celte.

Le bois est omniprésent dans notre conception mais uniquement visible là où il donne un sens à l’architecture des pièces d’habitation. On ne verra pas de bois à l’extérieur, sauf la terrasse qui est prévue en bois imputrescible.

– « le bois est sensible et précieux, il faut le protéger » Louis Genève, Maître charpentier

La volumétrie du projet est une libre interprétation des règles floues de l’urbanisme communal. Il n’est pas question de reproduire un “chalet” ou une “maison paysanne vaudoise” comme le sous-entendent parfois les autorités.

Cependant, la lecture attentive des règles tannayrolisiennes nous ont permis de dessiner des formes géométriques équilibrées par la subtile utilisation de la “Règle d’Or” chère aussi bien à Palladio qu’à Le Corbusier.

L’analyse de l’architecture des rives du Léman, quand on longe ses côtes en bateau est hétéroclite et assez banale. Ici un petit “manoir” , là une grosse maison vaudoise, parfois un cube ou des cubes assemblés.

Notre projet sort de ce vocabulaire en présentant deux volumes, blancs et purs comme un iceberg, divisés (ou assemblés) par un trait de lumière éclatant.